(F) JENNIFER MORRISON ✄ set to fire to the rain

Invité

Citation :

© TUMBLR
Abbie, nom au choix.
~ Ne regrettez pas d'avoir étés amis, de s'être aimés un peu. D'avoir connu l'unité, même si c'est fini. Ce qui tient de nous c'est tous ces souvenirs. Il n'y a que les souvenirs qui tiennent debout. ~

I ~ as a prologue to life
Age: Vingt-six ans.
Lieu et date de naissance: New-York et pour la date de naissance, cela restera au choix.
Nationalité: Américaine.
Profession/études: Serveuse aujourd'hui, mais ancienne élève à l'école.
Traits de caractères: Bavarde, sincère, fidèle, a un fort caractère, battante, superstitieuse, indépendante.

II ~ sense and sensibility
Abbie est rentrée dans l’école de danse quand elle avait à peine dix-huit ans. Elle a toujours aimé ça la danse, prête à faire pas mal de sacrifices d’ailleurs, pour parvenir à ses fins. Malheureusement, suite à une blessure, elle n’a jamais pu y retourner et s’est donc contentée de ce boulot de serveuse – il se peut qu’elle devienne professeur à l’école par la suite, c’est un peu comme vous voulez. Pour ce qui est de la vie du personnage, elle est assez libre. En tout cas, le caractère, lui, n’est pas du tout négociable. C’est ainsi que je la vois, un caractère bien trempé, qui n’a pas peur de dire ce qu’elle pense. Par contre, elle a toujours vécu à New-York et n’a jamais fais de voyages.

III ~ the neverending story

Citation :

- «Tu sais, des fois, j'écoute des vieilles chansons, des chansons que j'écoutais avant, et je me demande comment j'ai fait pour en arriver là, c'est vrai quoi, pourquoi du jour au lendemain, j'ai arrêté d'aimer ces chansons alors que j'avais l'impression de tant les aimer ? Et puis, tu sais ce que je me demande aussi ? Pourquoi du jour au lendemain, t'as arrêté de m'aimer ? »-
NEW-YORK - IL Y A QUELQUES MOIS.

Il la regardait dormir ; le soleil s’éveillant tout contre son visage. Le vert de ses yeux lui manquait tant mais il n’en avait que faire à partir du moment où il était dans la capacité de se réveiller près d’elle et d’être tout près quand bon lui semble. Quand elle ouvre enfin les yeux, il y a ce petit sourire qui s’éveille contre son visage. Il ne peut pas s’en empêcher. Juan se considère comme l’homme le plus chanceux et si ce n’est pas le cas, au moins l’un des plus chanceux qui existent. « J’ai besoin de te dire quelque chose. » A peine était-elle réveillée que déjà, il empruntait la voie la plus dangereuse qui soit ; celle de la parole. Il n’était pas bon pour évoquer des mots, pour s’expliquer, pour expliciter ce qu’il ressent. Ce jour-là, pourtant, il en ressentait le besoin. Ils étaient ensemble depuis quelques temps et jamais encore, Juan ne s’était apprêté à dire pareille chose. La moue encore endormie, Caragh hocha la tête. Derechef, il se redressa, cessant de la regarder. Maintenant, il avait le regard perdu quelque part, dans ses pensées surement qu’il tentait de lire à présent. « Je t’aime. » C’était la première fois qu’il le lui disait. Et toutes les premières fois sont censées être uniques à leur manière. Il avait envie que leur histoire soit la plus belle, celle dont on se souvient même quand on grandit, qu’on change ou qu’on vieillit. « En fait, ça a toujours été le cas mais j’ai besoin de te le dire aujourd’hui. Il n’y a rien de spécial et je ne suis pas entrain de te dire que je m’en vais, si ça peut te rassurer. Tu sais, sincèrement, tu es la plus belle chose qui me soit arrivé dans la vie. Je ne croyais pas aux sentiments et à toutes ces choses qui se résument par l’amour. Puis tu es entrée, tu as décidé de te faire une place. Bon sang, si seulement tu pouvais sentir les battements de mon cœur en ce moment même, si tu pouvais comprendre qu’il ne bat que pour toi. Si tu t’en vas, je serais vide, un être complètement vide et dépourvu de sens. J’ai peur du silence ; ne plus entendre ta voix, ton rire. Ne plus sentir ta présence, tes bras autour de moi, tes lèvres sur les miennes, tes doigts entrelacés aux miens. J’ai peur du temps, de ce qu’il pourrait nous faire … » Il baissa enfin les yeux vers elle, caressant légèrement son visage. Il était incapable d’imaginer ce qu’elle était entrain de dire, de croire ou de s’imaginer de lui. Il essayait d’être le plus sincère possible. « J’ai peur de toi, de cette absence que tu laisses quand tu fermes la porte, quand tu raccroches le téléphone, quand tu me dis que tu dois t’en aller. J’ai peur de toi, Caragh, parce que tu es entrain de me rendre complètement fou. » Il déposa un baiser contre ses lèvres, resta ainsi pendant quelques secondes et tandis qu’elle s’apprêtait à dire quelque chose, il posa un doigt contre ses lèvres en chuchotant. « Chut, je t’aime. » Un sourire en coin rapidement estompé par un autre baiser, suivit de plusieurs dizaines.

Pour résumer un peu la situation, Juanes a pour habitude de fréquenter le bar où travaille Abbie, notamment depuis qu’il a rompu avec Caragh. Il a tendance à se plonger dans l’alcool, du moins, jusqu’à ce qu’il rencontre cette fameuse serveuse et passe le plus clair de son temps avec elle. Il en oublie même ses amis. Il cherche juste à oublier, se changer les idées et ne pas être confronté à des gens qui le prendront par pitié, à coup sûr. Depuis, Abbie s’est amourachée de lui mais sait parfaitement bien que rien n’est possible entre eux étant donné qu’il a toujours des sentiments pour la rouquine – qu’elle ne connaît pas d’ailleurs. Le lien risque d’évoluer par la suite étant donné que pour le moment, elle lui sert un peu d’échappatoire. Ils pourront probablement développer un fort lien amical.