LENNON; you may say i'm a dreamer

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lennon prisca blackwell
~ L'amour c'est comme quand tu tournes très vite sur toi-même : ça te fais battre le coeur très vite et tu vois plus rien autour. C'est amusant mais il faut que tu gardes un point de repère, que tu ouvres les yeux car si tu les fermes ... tu perds l'équilibre. ~

I ~ life is not all beer and skittles
Age: Vingt-six ans
Lieu et date de naissance: C'est à Philadelphie que Lennon a vu le jour, un certain 24 juin 1986.
Nationalité: Ses deux parents sont américains, Lennon est donc américaine.
Matière enseignée: Professeur de salsa cubaine.
Traits de caractères: Maladroite et amusante. Lennon fait beaucoup rire ses proches, parfois sans réellement le vouloir. Charmante. Elle a une tête d’ange et en joue parfois, et pourtant derrière ce doux visage se cache une femme déterminée, perfectionniste et exigeante. Lennon est également une femme qui se considère comme jalouse, mais pas non plus d’une manière exagérée. Disons qu’elle sait se contenir. Cela doit être dû à sa timidité qu’elle conserve depuis son enfance. Enfin bon, il ne faut pas pensé que Lennon est du genre à être « la bonne poire », elle est très rancunière et n’hésite pas à se venger lorsque c’est nécessaire.

II ~ it has been through a lot

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Lennon Prisca Blackwell. Son prénom lui vient bien évidemment du fait que ses parents étaient des fans inconditionnels de John Lennon et ils s’étaient dit que Lennon était un prénom qui pourrait très bien aller à un garçon, comme à une fille. Par contre, Lennon n’a jamais su pourquoi ils lui avaient donné Prisca comme second prénom.
Lennon est née à Philadelphie, pas très loin de New-York donc, et elle a toujours été très attachée à sa ville natale, ce qui ne l’a tout de même pas empêchée de partir vivre son rêve de danseuse.
Depuis sa plus tendre enfance, elle a toujours été passionnée par la danse et plus particulièrement par la salsa cubaine. Ses parents n’ont jamais vraiment apprécié cette passion, voulant faire d’elle la plus grande neuro-chirurgienne que la Terre ait porté. Et pourtant, ils ne l’ont jamais laissée dans le besoin lorsqu’elle a quitté le cocon familial.
La brunette est fille unique, ce qu’elle a toujours regretté. Elle a toujours voulu avoir un grand frère pour la protéger, une petite sœur pour faire d’elle une mini-Lennon. Au lieu de ça, elle a passé toute sa vie à essayer d’imposer ses choix seule à ses parents.
Contrairement aux apparences, Lennon peut se montrer très superficielle quand elle le veut. Elle ne sort jamais de chez elle si ses vêtements ne sont pas parfaitement accordés, jusqu’au vernis à ongles. Par contre, elle met toujours des chaussettes dépareillées. Elle est accro aux magazines people et d’ailleurs, elle sait tout ce qu’il faut savoir à ce sujet.
Il y a bien quelque chose qu’elle dit très souvent : « génialement génial ». Elle le dit tellement souvent que parfois, elle ne s’en rend même pas compte. Au début, ses élèves se moquaient gentiment d’elle, mais maintenant ils se sont habitués et il y en a même qui ont repris son expression favorite.
Lennon a toujours été fascinée par les pays d’Amérique et c’est certainement de là que vient sa passion pour la salsa. Elle a déjà fait un séjour à Cuba, pour se perfectionner. Et pour certaines de ses représentations, avant de se blesser, elle a été en Argentine, au Mexique et au Brésil. Elle aimerait retourner à Cuba et aller en Colombie.
Lennon avait été sélectionnée pour participer à la célèbre émission « Dancing with the stars » mais malheureusement pour elle et son avenir, elle s'est blessée avant même d’avoir pu réellement y participer.
La plus grande peur de Lennon est et a toujours été les rats. Autant vous le dire, vivre dans une grande ville ce n’est pas tous les jours évident pour elle. La nuit, il lui arrive souvent de tomber en face d’un rat et dans ces cas-là, c’est soit elle se tétanise, soit elle devient carrément hystérique. Dans les deux cas, il faut quelqu’un pour la calmer. Elle a peur des ascenseurs aussi.
Si elle ne se serait pas tournée vers la danse, Lennon aurait sûrement choisi le chant. On lui a souvent répété qu’elle chantait plutôt très bien. Cependant, elle ne s’en vante pas, puisqu’elle n’est pas sûre de chanter aussi bien qu’on le lui dit. Et puis, pour elle, ce n’est qu’un passe-temps : chanter sous la douche, devant la télévision, en faisant la vaisselle ou en allant dans des soirées karaoké.

IV ~ questioning
(1) Comment est né cette passion pour la danse ? Très bonne question. Cette passion remonte à tellement longtemps que je ne m’en souviens même pas. Je pense que je suis née avec, sérieusement. La danse a toujours été une évidence pour moi. Par contre, je me souviens très bien à quelle moment la salsa cubaine a commencé à faire partie de ma vie. C’était lors d’un festival à Philadelphie. Un festival gratuit, de danse, où je m’étais rendue sans mes parents, avec mes copines. Il y avait toutes sortes de show mais j’ai été très rapidement fascinée par ce groupe de danseurs. Les Meneate. Après leur show, je n’ai pas hésité une seconde à les aborder et à leur poser toutes les questions que j’avais en tête. La semaine d’après, je me suis mise à la salsa cubaine et je n’ai jamais arrêté jusqu’à maintenant.
(2) De quelle manière êtes-vous arrivé dans cette école ? Pour moi, être professeur de danse a toujours été comme une deuxième option. Je me suis toujours dis que si je devenais professeur, c’était pour cas de force majeure. Vous savez quel a été mon cas de force majeure ? Je me suis blessée. Bien sûr, j’aurais pu continuer la danse mais je n’ai jamais osé prendre le risque. On ne sait jamais ce qui aurait pu se passer. J’aurais pu « perdre » ma jambe. Et au final, être professeur, ce n’est pas si mal que ça. Transmettre sa passion à des jeunes plein de potentiel, c’est le meilleur que je puisse faire. Et puis mon choix s’est posé sur cette école par le plus grand des hasards. Un chorégraphe de l’émission « Dancing with the stars » m’a recommandé, étant donné que je ne pouvais plus participer à l’émission.
(3) De quelle manière pensez-vous que les élèves vous voient ? Je ne me suis jamais réellement posé la question. Je me considère comme une prof très exigeante et perfectionniste, mais sympathique aussi. Je sais qu’après mes cours ils sont fatigués mais comme je le dis souvent « la transpiration, c’est la valeur de nos efforts ». Alors quand certains de mes élèves me remercient, je me sens fière comme jamais. Donc oui, je pense être une bonne prof et je pense également que les élèves m’apprécient.
(4) Pensez-vous avoir réaliser vos rêves ? Mon rêve s’est déjà réalisé. J’ai pu vivre de ma danse pendant plusieurs années, ça m’a même permis de voyager dans des pays qui me fascinent. Maintenant, je continue à travailler grâce à mon talent et je ne peux rien demander de mieux.

V ~ no beating around the bush
Pseudo/prénom: Leave ya, ou Olivia tout simplement (a)
Avatar: Chyler Leigh, la toute belle
Age/sexe: Je suis une -presque- femme de 18 ans
Où as-tu trouvé le forum: Sur Bazzart
Commentaire: Un forum sur la danse, c'est la vie! Et le scénario de mon petit Asher, c'est la vie aussi

Me voilà à Cuba, énième séjour linguistique et professionnel. Passionnée de salsa cubaine, dès que je le peux, c’est-à-dire, dès que j’en ai les moyens, je m’arrange pour me rendre sur la terre sacrée de la salsa. Quand je suis sur place, je m’intègre à une troupe de danse et j’apprends énormément de nouveaux pas ainsi que du « styling », pour donner de la classe à mes mouvements. Avec le groupe, nous formons une rueda. Une rueda, c’est le fait de se mettre en forme de ronde et en couple. Au fur et à mesure de la musique, les couples s’échangent. Je commençais donc avec Ernando. « Setenta… Complicada y dame ! » Sans difficultés aucune, je me laissais guidée par mon partenaire. Avant de me diriger vers le suivant. La chanson étant plutôt longue, nous continuons pendant environ dix minutes à virevolter et à suivre les instructions de la madre (celui qui dirige la rueda). « Libre ! » A ce moment-là, mon partenaire était Alvaro et j’avais déjà eu l’occasion de danser avec lui, je savais donc qu’il était très doué. Il m’a fait comprendre de me laisser faire, il allait me montrer plein de choses. Il m’a donc fait virevolter dans tous les sens et j’avais que j’avais parfois du mal à suivre, mais je faisais ce que j’aimais, alors je prenais sur moi pour ne pas montrer ma fatigue. Jusqu’à ce qu’Alvaro entreprenne de me faire un porté que je n’avais jamais vu auparavant. Seulement, il n’avait pas prévu qu’il ne me rattrape pas. Oui, je suis tombée. En fait, non, je me suis littéralement ramassée, la tête la première. « Lennon ! Chica ! Como estas ? »

A partir de ce moment-là, je ne me souviens pas ce qu’il s’est passé, tout m’a été raconté par mes amis salseros. Il paraît que je me suis tordue de douleur et que j’ai commencé à hurler. Alvaro l’a pris pour lui et s’est senti très coupable, mais très rapidement, ils ont compris qu’en réalité, j’insultais mon genou qui me faisait très mal, ainsi que ma tête qui résonnait telle la cloche d’une cathédrale. Puis, je me suis évanouie. Ils ont tous –ou presque- été pris de panique et m’ont amenée rapidement à l’hôpital. Verdict : traumatisme crânien et rupture du ligament croisé. Je me suis fait opérée et rendue à New-York, les médecins m’ont conseillée de ne pas reprendre la danse. Ou du moins, pas au niveau professionnel. La grande déception de ma vie. Mais, je m’en suis vite remise.

« Mademoiselle Lennon Blackwell ? » Mon téléphone venait de sonner et c’était un numéro inconnu. J’avais hésité à répondre, mais finalement, je m’étais décidée à le faire. Après quelques minutes, je me rendis compte que j’étais au téléphone avec un producteur. Le producteur de « Dancing with the stars » une grande émission que tout le monde connaît. J’avais déposé ma candidature pour faire partie du casting professionnel et ils me contactaient pour répondre positivement à ma demande. Seulement, j’avais envoyé ma candidature avant de me blesser et je ne pouvais donc plus participer à l’émission. Suite à ma nouvelle, j’ai eu la surprise de recevoir une lettre de recommandation de leur part. Une lettre pour intégrer la célèbre Escuela Caramba. Me voilà partie pour être professeur de salsa cubaine. Finalement, je ne suis pas aussi déçue que ça. C’est une très bonne alternative.

Ma première semaine à la Escuela Caramba s’est plutôt bien déroulée. Mes élèves n’ont pas été trop durs, ils sont même assez matures et très attentifs. Jusqu’à maintenant, je n’ai pas eu à affronter une forte tête puis dès le premier cours, j’ai mis les choses au clair. J’ai clairement énoncé ce que j’attendais d’eux et ce qu’ils devaient attendre de moi. Donc, tout s’est parfaitement bien déroulé. Jusqu’à ce certain vendredi, où mon côté miss maladroite s’est pointé. Oui, je pensais pouvoir éviter ça, je faisais d’ailleurs très attention à tous mes gestes. En gros, j’étais sur mes gardes. Il faut donc croire que mes gardes ne sont pas assez solides. Et oui, il s’avère que nous sommes tombés en plein milieu du réfectoire réservé aux professeurs. Pourquoi est-ce que je dis « nous » ? Parce que je parle de mon plateau et moi. « Besoin d’aide ? » Je relève la tête et aperçoit un homme, beau comme un Dieu. Je dois avouer que ce n’est pas dans mes habitudes de rester bouche bée devant un homme, mais comment vous décrire celui qui était en face de moi à ce moment-là ? Enfin bref, le fait est qu’il m’a aidé à me lever. Ensuite, j’ai ramassé tout ce qui s’était échappé de mon plateau et il ne restait plus rien de « mangeable ». Je refusais de manger des aliments non emballés qui avaient touché le sol, ce qui semblait normal. Mon sauveur n’était pas si loin et m’a proposé de partager son plateau, ne voulant pas me laisser sans manger. Ni une, ni deux, j’ai accepté sa proposition. Je n’avais aucune envie de refuser, même si je trouvais cette situation très gênante et que j’étais rouge comme une tomate. Durant tout le déjeuner, nous avons énormément parlé et rigolé. Nous avons fait un minimum connaissance, quoi. Il s’appelle Asher. Ça lui va bien. Puis, il a fallu retourner en cours et j’ai été assez maladroite toute l’après-midi, même si j’ai essayé de montrer le moins de gêne possible à mes élèves. Il faut croire qu’une fois un incident arrivé, ça démarre la machine. « Lennon ! » Je me retournais après avoir entendu quelqu’un crier mon prénom dans le couloir. Je découvrais Asher. « Oui ? » Ma gêne se fit sentir encore une fois et je priais pour ne pas rougir et malheureusement pour moi, je ne pouvais pas vérifier. « Que dirais-tu d’aller boire un verre ce soir ? » Ma gêne s’envola comme par magie. J’aime sortir, quel que soit la personne avec qui je sors, alors forcément je suis enthousiaste. J’accepte et on se donne rendez-vous pour le soir même.

Le lendemain matin, la soirée me paraît plutôt floue. Je me souviens m’être très bien amusée avec Asher et c’est tout ce dont je suis sûre. J’ouvre les yeux et je ne reconnais pas ce qui m’entoure. Je me souviens soudainement de tout. On a commencé par boire un verre, puis un autre et il y en a certainement d’autres qui ont suivi, je me suis arrêtée de compter à quatre. Puis, on s’est pas mal amusés, on a fait la fête. Et il m’a proposée de me raccompagner. Chez moi, à la base. Mais par je ne sais quel moyen, on a atterrit chez lui. On s’est embrassés. Puis, une chose en entraînant une autre, on a partagé le même lit. Et merde, il va me prendre pour une fille facile.

Tout s’est compliqué par la suite. Je me sentais très gênée en sa présence, étant persuadée qu’il me prenait pour une fille facile, ce que je ne suis pas. Mais Asher a été super. Il est venu me parler et d’un commun accord, nous avons décidé de recommencer à zéro, comme si de rien n’était. Ce n’était pas évident, puisque de mon côté, je ne pensais qu’à ça. Et même si je faisais tout pour ne pas y penser et réellement faire comme si de rien n’était, depuis un peu plus d’un mois il y a quelque chose qui me rappelle constamment cette nuit. J’ai appris que je suis enceinte. Oui, enceinte. Enceinte de lui, évidemment. Alors je l’évite. Parce que je ne sais pas ce qu’il pourrait dire. Parce que j’ai peur. Parce que… Je ne sais pas, j’ai peur, c’est tout. Mais il faut que je lui dise la vérité. Il le faut. Et puis, ça va finir par se voir. Alors oui, il faut que je lui parle et que je lui dise tout. Et puis finalement, avec un peu de chance, peut-être qu’il ne va pas si mal réagir que ça.